Des imprimés audacieux à fort impact
La marque de mode australo-ghanéenne YEVU associe merchandising et engagement social. Découvrez comment l’équipe dirigée par des femmes s’appuie sur Dropbox pour créer des vêtements.
« Une grande partie de notre activité étant gérée à distance entre le Ghana et l’Australie, cet outil de collaboration est essentiel pour nous permettre de connaître l’auteur des mises à jour. Cela a constitué un avantage énorme pour l’entreprise. »
Produits utilisés
Dropbox
Secteurs d’activité
Fabrication
Taille
2 à 249
Zone géographique
Ghana
Défi : donner le pouvoir aux femmes sur plusieurs continents
En travaillant dans le domaine de l’humanitaire et du développement au Ghana, la fondatrice de YEVU Clothing, Anna Robertson, a remarqué deux choses. Premièrement, les femmes sont prédominantes dans l’économie informelle du pays. Elles représentent jusqu’à 70 % des travailleurs dans une industrie principalement caractérisée par des emplois dangereux et précaires avec de bas salaires. Elle a également découvert une expertise indéniable de la fabrication de vêtements sur mesure au niveau local.
Désireuse de trouver un moyen d’exploiter ces compétences et d’offrir aux femmes des emplois durables à temps plein contre un salaire décent, Anna Robertson a fondé YEVU. Cette marque de vêtements met à l’honneur des imprimés wax d’Afrique de l’Ouest, audacieux et aux couleurs vives, et cherche à soutenir les femmes qui les fabriquent. Le processus de production et de campagne de YEVU est coordonné via Dropbox, véritable QG numérique de l’équipe de 30 personnes répartie au Ghana et dans la ville natale d’Anna Robertson, à Sydney, en Australie.
« Nous faisons beaucoup appel à Dropbox pour améliorer la transparence de notre travail de production. »
La collaboration et l’organisation permettent de combler les lacunes
Le processus de production de YEVU commence au marché de gros d’Accra, au Ghana, où le directeur des achats prend des photos d’imprimés avec un téléphone mobile, puis les partage avec l’équipe de direction dans un dossier Dropbox. « Nous communiquons avec notre équipe au Ghana exclusivement par téléphone mobile. C’est plus facile pour rester en contact lorsque les gens sont au marché ou dans l’atelier », explique Anna Robertson. Une fois les imprimés choisis, les commandes sont passées et retirées auprès des fournisseurs, et les tissus sont livrés à l’équipe de femmes qui gère l’atelier de YEVU au Ghana.
Les patrons de vêtements, conçus au format numérique à Sydney, sont envoyés à l’équipe au Ghana via un autre dossier Dropbox. Les patrons sont imprimés de façon industrielle, puis la production est lancée. “Ensuite, c’est parti pour six à huit semaines”, indique Anna Robertson.
Une fois les vêtements terminés, l’équipe au Ghana réalise une campagne d’e‑commerce. « Tenir nos campagnes là‑bas nous permet de présenter les vêtements dans un contexte ouest‑africain, en nous appuyant sur une direction artistique incroyable », détaille Anna Robertson. Tout comme lors de la phase de production, les photos de campagne sont partagées par les photographes dans des dossiers Dropbox, puis approuvées par l’équipe de Sydney avant d’être mises en ligne.
YEVU produit désormais près de 9 000 vêtements par an et compte de nombreux clients enthousiastes à Sydney et au Ghana. “En Australie et au Ghana, on retrouve la même ambiance positive, ensoleillée, axée sur la vie en extérieur. Cette similarité m’a poussée à croire que les imprimés et les tissus ghanéens s’adapteraient bien en Australie”, explique Anna Robertson. Elle ne s’était pas trompée : “Le jour où la première boutique éphémère a ouvert à Sydney, il y avait une file d’attente devant la porte. Tout le monde a adoré notre histoire et a été conquis par les couleurs. D’un point de vue éthique, nous proposions aussi quelque chose de différent et d’enthousiasmant.”